Ce jeudi, 12 septembre 2024, le ministre togolais de l’Economie et des finances, Essowè Georges BARCOLA, a accueilli dans la salle CEDEAO de CASEF, les membres du Comité technique de concertation Etat secteur privé pour un premier échange. Mme la ministre MIVEDOR, Vice-présidente du cadre et autres plusieurs de ses collègues, le président du Conseil national du Patronat, le président de l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET), le président de la Chambre du Commerce du Togo (CCI-T) et autres membres dudit comité technique, des Directeurs de cabinet et Secrétaires généraux des ministères, des Directeurs généraux et centraux de l’administration publique, des directeurs généraux des sociétés publiques et privées, le Responsable de l’Unité de politique fiscale (UPF) et le Secrétaire exécutif du Comité technique de concertation Etat secteur privé ont pris part à cette assise, une première pour l’ère BARCOLA en qualité de Ministre de l’économie et des finances. Cette réunion a réuni tout ce beau monde autour de l’épineuse question du mariage entre l’Etat et le secteur privé, un couple dont on s’imagine souvent une relation difficile, mais que le nouveau ministre de l’Economie et des finances veut rendre plausible. Les discussions se sont déroulées en interne et ont duré plus de deux heures.
Dans son discours, Essowè Georges BARCOLA (en photo), citant le Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE, réaffirme l’enjeu du dialogue avec le secteur privé ainsi que la priorité donnée par les plus hautes autorités du pays à ces travaux. « Pour le gouvernement, un bon dialogue Public Privé est avant tout un instrument de bonne gouvernance, d’inclusion et de transparence des politiques publiques », a déclaré M. BARCOLA. Le ministre a reconnu le gros travail de son prédécesseur au poste, le ministre Sani YAYA et se dit satisfait des progrès réalisés dans la culture du dialogue entre les acteurs publics et privés dans le pays et de l’intérêt porté à cet espace de concertation par l’ensemble des parties prenantes. Il invite à son tour, tous les acteurs du Comité de concertation à plus d’efforts pour voir, ensemble, leurs rêves se réaliser : « Je voudrais, à ce titre, inviter tous les acteurs du Comité de concertation à s’impliquer davantage pour le renforcement des bases de ce cadre de concertation, afin de concrétiser la vision du chef de l’Etat, comme déclinée dans la feuille de route gouvernementale Togo 2020-2025 », a lancé le ministre BARCOLA.
Des précisions ont été apportées quant aux progrès enregistrés dans la prise en charge des exigences du secteur privé notamment dans le domaine fiscal et les discussions sont toujours en cours pour en finir avec d’autres questions qui n’ont pas encore trouvé leurs points d’achoppement. Parmi les progrès, on note l’opérationnalisation des organes de recours en matière fiscale, qui est une réforme majeure sur laquelle le gouvernement travaille depuis quelques années pour moderniser l’administration fiscale et faire émerger un environnement fiscal attractif. Ces organes de recours contribueront à renforcer l’équité, la transparence et la justice fiscale et le gouvernement compte en faire sa clé de voûte. Il y a aussi un cadre structuré de lutte contre les importations frauduleuses. Une feuille de route actualisée va permettre d’attaquer les causes structurelles du fléau et réduire naturellement l’incidence des importations frauduleuses.
Il y a un peu plus de quinze ans déjà que le Comité de concertation Etat secteur privé a lancé l’initiative qui vise à prendre du recul pour faire un retour d’expérience sur les initiatives prises, au travers d’une enquête de satisfaction du secteur privé dans des rapports avec les administrations publiques. La parole est alors donnée aux opérateurs économiques nationaux et aux investisseurs étrangers installés sur le territoire national, afin de partager leurs perspectives et leurs contributions sur les réformes initiées ces dernières années.
Mesmer M.