« Le gouvernement procédera à un léger réaménagement du calendrier des élections législatives et régionales initialement prévues le 20 avril ». C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse rendu public ce mercredi 03 avril 2024 suite à une rencontre que le Président de la République a eue avec le Bureau de l’Assemblée nationale, alors que la campagne électorale des législatives et régionales devrait s’ouvrir dans moins de 08 heures.
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Ce nouveau report (la date initialement prévues pour le 13 avril) de ces élections vise à permettre au « Bureau de l’Assemblée nationale d’engager une large consultation avec les forces vives de la nation, en vue de tenir compte de toutes les contributions tendant à enrichir notre Constitution », précise le communiqué.
Mais la question qui se pose aujourd’hui est de savoir pourquoi Faure Gnassingbé s’obstine-t-il à faire modifier ou changer la Constitution coûte que coûte par une assemblée monocolore ?
Qu’est-ce qui urge maintenant pour une retouche de la loi fondamentale ? Autant de questions qui restent sans réponse.
En rappel, l’assemblée nationale en place avait voté le 25 mars dernier un nouveau texte constitutionnel changeant régime présidentiel en régime parlementaire. Dans la foulée des contestations, Faure Gnassingbé a demandé une relecture du texte adopté. Et c’est en marge de cette relecture qu’une consultation des forces vives est annoncée.