Le changement de constitution réalisé nuitamment le lundi 25 mars 2024 par les députés de la 6e législature, arrivés en fin de mandat, passe mal dans l’opinion nationale. Après la Conférence des Évêques du Togo (CET), 16 organisations de la société civile et 19 partis politiques regroupés au sein du Front «Ne touche pas à ma constitution» sonne la mobilisation contre cet énième coup de force du régime de Faure Gnassingbé.
Bien que leur conférence de presse du mercredi 27 mars 2024, à Lomé, ait été empêchée par un détachement des forces de l’ordre par des menaces et des coups de grenades lacrymogènes, les 16 organisations de la société civile et les 19 partis politiques disent un non catégorique au changement de la constitution.
« Nous, leaders politique et de la société civile, uni sous la bannière “Touche Pas à ma Constitution”, lançons un appel solennel à l’unité dans la résistance à tous les fils et toutes les filles de notre nation où qu’il se trouve à travers le monde sans considération de leur appartenance politique », a déclaré Gnimdewa Atakpama, délégué national au Parti des Togolais.
Dans leur déclaration liminaire, ils appellent les forces vives de la nation à rester mobilisées contre le changement de la constitution.