Les responsables de l’Institut de formation et de recherche pour le développement durable (IFORDD) persistent et signent. « Les titulaires du Bac 2022, ou antérieurs peuvent s’inscrire et avoir leur scolarité à 0 francs en première année de licence à l’IFORDD dès la rentrée universitaire 2022- 2023», c’est ce qu’a martelé Professeur KOUEVI Amavi Gustave, Directeur Exécutif de l’IFORDD.
Cette offre s’inscrit dans une dynamique bien huilée par les responsables de cet Institut de formation universitaire. «La stratégie dite 1ère année de Licence à zéro franc est en réalité bien élaborée», soutient-il. Après une inscription pour les trois années de Licence, le bachelier obtient des facilités pour trois ans à compter de la première année où il a une réduction 100 % de ses frais de scolarité (soit 0 F de scolarité). De plus, les réductions des frais de scolarité s’étendent jusqu’ en troisième année de licence : 50 % en 2e année et 25 % en 3e année.
En français facile, au lieu de 400 mille FCFA comme frais de scolarité en première année de Licence, l’étudiant ne paie rien. Mais paie seulement il paie 200 mille FCFA au lieu de 400 mille en deuxième année et en 3ème année 450 mille FCFA au lieu de 600 mille.
Et pour mettre en œuvre sa stratégie, l’IFORDD a noué un partenariat avec un système financier décentralisé: Millénium Microfinance, qui a épousé cette stratégie. Ainsi, cette institution va accompagner l’IFORDD, les bacheliers et leurs parents. « Et l’accompagnement de cette institution financière ira jusqu’au-delà des trois ans de parcours licence, ceci pour respecter le slogan cher à l’IFORDD: « Jamais, étudier n’a été si près de travailler». En clair, le partenariat entre l’IFORDD et Millenium Microfinance va au-delà de ses facilités scolaires et contient également l’insertion professionnelle.
Notons que cette stratégie de l’IFORDD se justifie dans le conteste marqué par la vie chère, la pandémie du covid et la guerre en Ukraine. Touchés par une telle situation jugée « pénible pour les parents ou tuteurs », les responsables de cet Institut ont jugé bon de faire du social voire de l’humanitaire.