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Recrutement: Kampatibe KARIYIARE  plaide pour la mise en place du Conseil Supérieur de la Fonction Publique

La Rédaction
La Rédaction 24 février 2025
Updated 2025/02/24 at 1:21 AM
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Le statut  de la fonction publique togolaise adopté nuitamment  le 21 janvier 2013  sous la pression de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) et  d’autres syndicats a prévu la mise en  place d’un Conseil  Supérieur de la Fonction Publique (CSFP).  Cette structure devrait être  composée  des  représentants de plusieurs entités notamment  des ministères, patronat, syndicats  et Association des usagers du service public. Ceci afin de veiller à la transparence dans le recrutement au sein  de la fonction publique.  Mais 12 ans après l’adoption  de ce statut par l’Assemblée nationale, ce Conseil  Supérieur  de la Fonction Publique peine véritablement à voir le jour. Cette institution se heurte  à la résistance farouche du ministre de la Fonction publique et du  dialogue social, Gilbert BAWARA, qui, jusqu’à ce jour, est et demeure le seul  capitaine à bord  du bateau de recrutement des fonctionnaires dans l’administration publique.

Vu  les grincements des dents des milliers de Togolais qui passent n fois des concours sans succès et qui  dénoncent   des magouilles autour des recrutements opérés par le Ministère de la fonction publique, KARIYIARE Kampatibe,  Président de l’Association des usagers du service  public togolais (AUSEP) revient à la charge et plaide pour que cette structure soit mise en place, afin de  veiller à la transparence dans le recrutement et  mettre en confiance  les citoyens.

Nous vous proposons l’intégralité de l’interview qu’il a accordée à la Rédaction du site: Corps DiplomaticNews.tg  (CDN) 

CDN :   L’accès à la fonction publique constitue aujourd’hui une préoccupation majeure pour bon nombre de oncitoyens remplissant les conditions exigées, qu’est- ce-qui peut selon vous expliquer une telle situation ?

Kampatibe KARIYIARE, président de l’AUSEP

Kampatibe KARIYIARE. Je voudrais tout d’abord relever que le plus grand pourvoyeur d’emplois dans un pays reste immanquablement le secteur privé. Malheureusement, nombre de pays africains et le Togo en particulier, n’ont pas encore construit un embryon industriel qui pourrait consommer les nombreux chômeurs chaque année déversés sur le terrain, de sorte que le plus grand employeur demeure à ce jour l’Etat.

CDN. Revenons-en, chaque année ou par intermittence, les concours sont organisés dans la fonction publique, mais à la fin, on assiste à des grincements de dents, des déceptions et autres, dites –nous, à quoi cela est dû ?

Kampatibe KARIYIARE. Comme vous le savez, ne pas avoir un statut social dans sa société  constitue un mauvais reflet de soi dans le miroir de sa société, de sorte que les concours sont accueillis par les sans-emplois comme un ouf de soulagement préalable.

Beaucoup de concurrents, malgré leurs modiques moyens et les difficultés encourues, font des pieds et des mains pour se conformer aux conditions exigées pour les concours.

Au regard de la perte de confiance dans les processus de recrutement, les candidats ont souvent recours à des voies parallèles pour accroitre leurs chances d’être recrutés. Pour ainsi se conformer à cet adage distillé au sein de notre société « Tu peux être un génie comme Albert EINSTEIN, Si tu n’as personne, tu n’es pas sûr d’être recruté », les candidats s’orientent qui vers un ministre, qui vers  un politicien, un officier supérieur, un grand de son village ou de sa région, qui vers le chauffeur ou le gardien d’un grand, bref chacun s’accroche à la branche qu’il peut,  avant et après les concours lancés.

Mais à l’arrivée, comme la demande dépasse l’offre, c’est les gros poissons, que dire les personnes les mieux adaptées du point de  l’influence de leurs protecteurs qui sont souvent sélectionnées, enlevant ainsi aux concours  leurs caractères d’équité, d’égalité et de mérite.

Et pourtant certains candidats croient en leurs capacités et réussissent par  leurs propres efforts. Mais avec ce qui se passe, et comme il n’y a pas de transparence dans le processus de recrutement, ils sont très difficiles à être crus.

CDN. N’est-il pas temps de penser à plus de transparence dans les processus de recrutement afin d’accroitre la confiance des citoyens dans l’accès à la fonction publique au Togo ?

Kampatibe KARIYIARE. Evidemment, car un pays se construit dans la cohésion sociale. Si dans un Etat certains citoyens se voient marginalisés au moment d’autres sont privilégiés, cela constitue des sources de frustrations réelles et d’instabilité futures.

Ayant donc appréhendé une telle réalité, le Gouvernement togolais a donc inséré dans le statut général de la fonction publique entré en vigueur le 21 janvier 2013, un organe en charge d’assurer la transparence dans le recrutement des fonctionnaires. Il s’agit du Conseil  Supérieur de la Fonction Publique(CSFP), réglé par la Section 3 du chapitre III du statut général de la Fonction Publique.

CDN. Quel serait la plus- value de cette structure une fois installée ?

Kampatibe KARIYIARE. Comme vous le savez, le mérite doit être la valeur cardinale pour construire une administration publique efficace et de qualité. Mais à ce jour, ce levain qui devrait nourrir une fonction publique performante tend à s’éroder dans l’opinion de sorte que les citoyens n’ont plus confiance en leurs expertises et passent par d’autres raccourcis lorsque les concours sont organisés. Ceci traduit inéluctablement la perte de confiance dans l’Etat organisateur des concours et fait le lit à plusieurs suspicions et soupçons légitimes.

C’est certainement pour pallier ce problème,  que dire, promouvoir la transparence  dans l’accès à l’emploi public, que la loi N° 2013-002 du 21 /01/2013 portant statut général de la fonction publique, a prévu la mise en place du Conseil supérieur de la fonction publique. Aux termes de l’article 12 du statut général «  Le conseil supérieur de la fonction publique est un organe de consultation, de concertation et de médiation, d’appui technique à l’administration et à la gestion des personnels, et de validation technique des réformes et mesures requérant l’approbation du Gouvernement ».

Il s’agit en effet d’une structure que l’on pourrait qualifier de « brain trust » en soutien aux initiatives du Gouvernement pour l’édification d’une administration et  fonction publique performante et républicaine au Togo. De par sa composition (13 membres au total),  elle instaure une véritable approche démocratique dans la construction commune de notre Administration, car en plus des acteurs de l’administration, elle est ouverte aux acteurs externes comme les organisations des usagers de l’administration, aux syndicats,  au patronat, etc.

Pour être plus précis, dans ses missions d’appui technique à l’administration et à la gestion des personnels de la fonction publique, le conseil supérieur de la fonction publique supervise les concours de recrutement, classe et contrôle les diplômes, entre autres. Vous voyez la plus -value de cette structure dans l’accroissement de la confiance des citoyens dans les concours de recrutement.

Depuis l’adoption du décret d’application de ce statut général en 2015, le CSFP n’est toujours pas mis en place et les processus de recrutement sont toujours pilotés par le Ministère de la Fonction publique à travers un jury et des commissions de surveillance. Ceci ne règlera nullement les soupçons légitimes qu’ont les citoyens en ce qui concerne l’égalité et la non- discrimination dans l’accès à l’emploi public.

 CDN : Depuis un certain temps, certains  concours sont organisés, mais ne sont jamais proclamés, d’autres organisés et annulés par la suite. En votre qualité d’acteur des services publics, que dites –vous à propos ?

Kampatibe KARIYIARE: Votre question renvoie toujours à  la nécessité de mettre en place le CSFP, pourquoi ? Parce que l’organisation des concours de recrutement répond avant tout à l’identification des besoins, à la prévision des ressources pour absorber les personnels, bref cela répond à une bonne planification de l’Etat employeur. Ainsi, un concours organisé,  non proclamé ou annulé par la suite ressort de l’ordinaire et bafoue la dignité des candidats  concurrents, car traités comme des sujets dénués de tous les droits. Vous imaginez, la souffrance endurée par nombre de candidats lors de ces concours, l’espoir suscité en eux et le séisme mental qui en découle après par le fait des annulations subséquentes ?

Nous pensons que le respect des autorités passe avant tout par  le respect par elles  des citoyens qu’elles dirigent. Ceci est capital si l’on veut bâtir un Togo en osmose avec  ses autorités. Organiser des concours puis ne pas les proclamer ou les annuler après, relève d’un manque de considération et en rajoute de la souffrance à la souffrance. Nous en appelons à plus de rigueur dans la planification et l’organisation de ces concours, d’où l’importance toujours de mettre en place le CSFP.

Au demeurant, les citoyens se doivent  désormais de s’organiser pour exercer une pression sur l’Etat employeur lorsque leurs droits sont ainsi bafoués ou saisir les voies  de recours administratives ou  judiciaires qui s’offrent à eux afinde faire valoir leurs droits.  

 CDN :   Monsieur le président,   votre dernier mot ?

Kampatibe KARIYIARE. Il urge de mettre en place le Conseil supérieur de la fonction publique, car il constituera à n’en point douter une structure de pacification des relations entre l’Etat et ses citoyens dans la construction commune des services publics orientés développement dans notre pays.

Interview réalisée par David Ricardo

La Rédaction 24 février 2025
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