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Fin du neuvième congrès panafricain:  Robert DUSSEY  fait le point

La Rédaction
La Rédaction 14 décembre 2025
Updated 2025/12/14 at 4:52 PM
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Le 9ᵉ Congrès panafricain tenu à Lomé, qui a rassemblé pendant plusieurs jours Africains du continent, Afrodescendants et membres des diasporas autour des grands enjeux du panafricanisme contemporain, a pris fin ce 12 décembre dernier à Lomé, sur une note de satisfaction. Ayant été l’acteur clé de ces assises, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, fait le point de la rencontre.  Dans cette interview accordée à nos confrères de Republicoftogo.com   reprend intégralement pour ses internautes,  il   revient sur l’ambition d’un panafricanisme désormais orienté vers l’action, les exigences de réforme du système multilatéral, la question des réparations et de la justice historique, ainsi que le rôle moteur que le Togo entend jouer pour faire du panafricanisme un véritable levier diplomatique, économique et culturel au service du continent et de sa diaspora.

(Professeur Robert DUSSEY, Chef de la Diplomatie togolaise)

republicoftogo.com : Le 9ᵉ Congrès panafricain vient de s’achever à Lomé avec l’adoption d’une déclaration forte. Quel en est, selon vous, le message central ?

Robert Dussey : Le message est clair : le panafricanisme entre dans une nouvelle phase. Nous ne sommes plus dans une simple dynamique de conscience ou de commémoration, mais dans une dynamique de résultats. La déclaration adoptée à Lomé traduit une volonté collective de transformer le panafricanisme en un véritable levier diplomatique, politique, culturel et économique, capable d’influencer concrètement l’ordre mondial.

La déclaration critique l’architecture internationale héritée de l’après-Seconde Guerre mondiale. Pourquoi ce constat est-il central ?

Parce que cette architecture continue de marginaliser l’Afrique, malgré son poids démographique, historique et géopolitique. Les participants ont unanimement estimé que le système multilatéral actuel ne reflète plus les réalités du monde contemporain. Il est donc impératif de le réformer pour bâtir un ordre mondial plus juste, plus équilibré et plus représentatif, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Le panafricanisme est présenté comme un cadre stratégique d’unité. Que signifie concrètement cette vision ?

Cela signifie que l’Afrique et sa diaspora doivent parler d’une seule voix. Le Congrès appelle à la construction d’une alliance panafricaine fondée sur nos valeurs endogènes, notamment la philosophie Ubuntu, et capable de peser dans les grandes négociations internationales. Face aux crises sanitaires, climatiques, sécuritaires et économiques, aucun État africain ne peut agir seul. L’unité est une nécessité stratégique.

 La question des réparations et de la justice réparatrice occupe une place importante dans la déclaration. Quelle est la position portée à Lomé ?

La position est sans ambiguïté. Il ne peut y avoir de justice durable sans reconnaissance des crimes historiques : esclavage, traite, colonisation, apartheid, pillages. Le Congrès exige des excuses officielles et des processus de réparation conformes au droit international. Nous soutenons pleinement les initiatives conjointes de l’Union africaine et de la CARICOM, et la création d’un Observatoire panafricain de la justice réparatrice et de la lutte contre le racisme permettra de structurer ce combat dans la durée.

Le texte évoque également des formes contemporaines de discrimination, comme le racisme algorithmique. Pourquoi cette dimension est-elle importante ?

Parce que le racisme ne relève pas uniquement du passé. Il se reconfigure aujourd’hui à travers les technologies, les algorithmes, les représentations médiatiques et les narratifs numériques. Le Congrès a voulu envoyer un signal fort : la lutte contre le racisme doit être globale, moderne et adaptée aux réalités du XXIᵉ siècle.

 Sur la réforme des institutions multilatérales, quelles sont les principales revendications africaines ?

Elles sont connues et réaffirmées avec force : l’application du Consensus d’Ezulwini et de la Déclaration de Syrte, notamment deux sièges permanents avec droit de veto pour l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que cinq sièges non permanents. Le Congrès appelle aussi à la création d’un mécanisme permanent de coordination diplomatique africaine et au renforcement d’alliances transrégionales, notamment avec les Caraïbes, l’Amérique latine et les pays du Sud.

 La “décolonisation de l’esprit” est un autre axe fort. Comment cela se traduit-il ?

Il s’agit de reprendre la maîtrise de nos récits, de nos savoirs et de nos systèmes éducatifs. Le Congrès appelle à des curricula afrocentriques, à la valorisation des langues africaines et à la correction des narratifs coloniaux. La restitution des biens culturels est également essentielle, car elle touche à notre souveraineté culturelle et à la reconstruction de notre mémoire collective.

Le volet économique prône un développement autocentré. Est-ce réaliste dans le contexte actuel ?

C’est non seulement réaliste, mais indispensable. L’Afrique doit mobiliser prioritairement ses ressources endogènes et l’épargne de sa diaspora. Le Congrès propose des outils concrets : taxe de solidarité panafricaine, agences africaines de notation, transformation locale des matières premières, voire une bourse africaine des matières premières. L’objectif est clair : réduire notre vulnérabilité externe et renforcer notre souveraineté économique.

Quel rôle spécifique le Togo est-il appelé à jouer après ce Congrès ?

En tant que pays hôte, le Togo s’est vu confier une mission de coordination du suivi des recommandations, en lien avec l’Union africaine. Un comité de suivi sera mis en place, un bureau permanent du Congrès sera créé, et l’idée d’une Journée panafricaine de mémoire sera portée au niveau international. Le panafricanisme ne doit plus être un rendez-vous symbolique, mais un processus structuré et suivi.

Enfin, comment le président du Conseil, Faure Gnassingbé, s’inscrit-il dans cette dynamique ?

Le président du Conseil a pleinement soutenu les recommandations du Congrès. Sa vision est celle d’un panafricanisme pragmatique, tourné vers l’action, la stabilité et les résultats concrets. Le Togo continuera de jouer son rôle de facilitateur et de passerelle diplomatique pour faire avancer cette ambition collective.

La Rédaction 14 décembre 2025
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