Des manifestations spontanées ont éclaté fin juillet en Angola suite à l’annonce de l’augmentation du prix du carburant. Dans un communiqué rendu public par la présidence, 22 personnes ont perdu la vie et plus de 1200 manifestants ont été arrêtés lors des émeutes.

La suppression des subventions sur le diesel a déclenché une vague de manifestations en Angola. Des scènes de pillage et d’affrontements avec la police ont éclaté dans la capitale Luanda et dans plusieurs grandes villes du pays. Face à la situation, l’armée a été déployée pour rétablir l’ordre. Bilan, 22 morts et plus de 1200 arrestations.
Cette hausse de plus de 33% a provoqué une flambée des tarifs des transports, en particulier ceux des minibus, utilisés quotidiennement par des millions d’Angolais. La crise a paralysé les transports et les activités économiques, exacerbant les difficultés de la population.
Les manifestants exigent une baisse des prix du carburant pour alléger le fardeau économique des chauffeurs et de la population. Ils réclament aussi des mesures concrètes pour soutenir les plus vulnérables et améliorer les services publics essentiels
En Angola, la manne pétrolière a engendré d’importants problèmes sociaux, malgré la richesse générée par l’or noir. Malgré sa production pétrolière importante, le pays fait face à de fortes inégalités, une corruption généralisée et une dépendance excessive à l’égard de ce secteur, ce qui entrave son développement socio-économique