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Côte d’ivoire: la nécessité  d’éviter la réédition  de la crise Ouattara – Gbagbo de 2011

La Rédaction
La Rédaction 27 avril 2025
Updated 2025/04/27 at 9:32 PM
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            A quelques mois de la présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire, la tension continue de monter. Les tenants du pouvoir actuel sous la direction de Alassane Ouattara maintient leur position conservatrice alors que le camp de Gbagbo Laurent mette la pression sur les institutions qui interviennent dans l’organisation et l’observation des élections afin qu’il revoie la liste des candidats sur laquelle Laurent Gbagbo ne figure pas pour l’instant. Une exclusion qui risque de réveiller les vieux démons de la guerre de 2011.

            Devant la crispation de la situation le concept de l’ « Ivoirité » conçu par le régime de Henry Konan Bédié pour écarter Alassane Ouattara que Laurent Gbagbo sous la pression de la Communauté Internationale a rétabli dans ses droits, beaucoup d’observateurs s’inquiètent du bon déroulement de cette élection qui, à en croire d’autres avisés de la politique ivoirienne, va créer encore des tensions de tout genre, terrain fertile pour un déclenchement de nouvelles hostilité entre les pro Gbagbo qui n’ont jamais digéré la justice des vainqueurs avec pour conséquence, le séjour de Laurent Gbagbo à la prison de la Cour Pénale Internationale (CPI), et les pro Ouattara qui craignent un règlement de compte, si jamais Gbagbo participe à cette élection. Surtout que la majorité des Ivoiriens malgré le bilan plus ou moins reluisant de sa politique de développement, ont de l’estime pour Gbagbo, à cause de l’injustice dont il a été victime lors du procès à la Haye. Il est vrai que Laurent Gbagbo, compte tenu d’insuffisance des preuves au niveau de la procureure, il a été acquitté et élargi.

            La question que tout le monde se pose est celle-ci : « Est-il opportun que Laurent Gbagbo revienne au-devant de la scène politique pour accéder au fauteuil présidentiel ? Et si oui, son retour ne provoquerait-il pas cet esprit revanchard pour régler des comptes à tous ceux qui ont contribué à son départ précipité du pouvoir à la suite d’une élection controversée afin d’imposer, selon un analyste politique béninois, une « démocratie à la bombe » aux Ivoiriens en 2011, avec l’arrivée d’Alassane Ouattara dont les partisans civils comme militaires bénéficient aujourd’hui d’impunité, car quoi qu’on dise, pendant une guerre, on dénombre toujours des crimes et des auteurs de crimes dans les deux camps ?

            En effet, sur le principe d’éligibilité, Laurent Gbagbo, comme l’affirment ces partisans et certains constitutionnalistes, est un citoyen ivoirien qui est libre de postuler à ce poste présidentiel, donc doit être déclaré candidat. Cependant, ses adversaires brandissent sa condamnation à la suite d’un procès en Côte d’Ivoire dans les dossiers liés à la guerre. Raison pour laquelle, on juge sa candidature non éligible, parce qu’il a été condamné par la justice ivoirienne. Si tel est le cas, pourquoi, lorsqu’il est revenu au pays, après  son acquittement par la CPI pour insuffisance de preuves, la justice ne l’a pas immédiatement repris en son compte pour qu’il puisse purger sa peine à la suite d’une condamnation par contumace ? Evidemment certains diront que pour apaisement, ou pour préserver la paix, la justice l’a laissé en liberté provisoire.

            Mais, lorsqu’il faut bien analyser les choses, Laurent Gbagbo n’a pas besoin de s’inquiéter puisque la CPI, la haute juridiction internationale qui l’a acquitté pour les mêmes crimes jugés par la justice de la Côte d’Ivoire supplante la justice de son pays. Eh bien ! Selon certains experts en droit, Gbagbo Laurent est libre d’être candidat à cette élection présidentielle qui arrive à grands pas.

            Maintenant, pour sauver les meubles tout comme  pour décrisper l’atmosphère électrique qu’on voit dans l’air à la veille de ce scrutin, beaucoup d’observateurs pensent que la solution à cette crise politique se trouve dans les mains des deux principaux acteurs à savoir l’actuel président Alassane Ouattara et son adversaire politique Laurent Gbagbo. Ils poursuivent à recommander aux deux de vider le plancher politique afin de donner l’occasion à d’autres acteurs de diriger le pays pour préserver la paix en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, comme l’a dit le premier président de la Côte d’Ivoire, feu Félix Houphouët Boigny, « n’est pas un mot mais un comportement ».

La communauté  internationale toujours dans son éternelle attentisme

            Il faut rappeler que la Communauté Internationale pour son interférence abusivement impartiale dans le contentieux électoral, la CEDEAO et l’OUA pour leur suivisme complice, au lendemain de l’élection présidentielle de 2011, la Côte d’Ivoire a basculé dans une guerre fratricide. Des faits et gestes de la Communauté Internationale présageait déjà le pire. En effet, elle a le devoir moral d’arrêter l’ardeur de va-t-en-guerre qui se profile à l’horizon, et éviter la complicité avec certains pays voisins en l’occurrence le Burkina Faso comme cela avait été le cas sous Blaise Compaoré à l’époque, et qui a accepté sur son territoire la base arrière de la rébellion dont le parrain, comme l’a affirmé Guillaume Soro, aujourd’hui tombé en disgrâce, était Alassane Ouattara. D’un côté, l’esprit revanchard prime sur le vrai pardon, de l’autre côté la peur d’être victime de règlements de compte prime sur le départ du pouvoir, toute chose qui alourdit l’atmosphère de haine qui peut déboucher sur un autre conflit sanglant.

            On ose croire que la visite du représentant de l’ONU à l’ancien président Gbagbo s’inscrirait dans le cadre de trouver une solution de juste milieu pour satisfaire les deux camps. L’ONU ne doit plus commettre cette erreur à activer la haine ethnique dans ce pays, car si Alassane Ouattara et Gbagbo Laurent persistent dans leurs élans de va-t-en-guerre, ils seront tenus pour responsables de la destruction de leur pays et l’histoire les jugera. Par ailleurs, Alassane Ouattara doit faire beaucoup attention car certains facteurs ne jouent plus en sa faveur. En effet, le président ivoirien n’est plus en odeur de sainteté avec certains de ses voisins. Ainsi, au Burkina Faso, il ne compte plus des amis de même qu’au Mali où ceux qui dirigent ces pays se sont affranchis de la domination de ses parrains occidentaux qui lui ont prêté main forte dans les années 2010 afin d’accéder au pouvoir par les armes et non par les urnes. Par ailleurs, il a perdu aussi un soutien au Ghana où un candidat du NDC Mahamat John dirige ce pays au détriment du candidat de NPP de Kuffor, son ami.

            Il est fort probable que dans ce chamboulement  politique qui prend effet dans ces trois pays (Burkina Faso, Mali et Ghana) à l’exception de la Guinée qui est encore dans le giron de la Françafrique avec Doumbouya, des contestataires du régime d’Ouattara pourraient ériger des bases arrière dans ces trois pays pour le renverser s’il persiste dans son refus de quitter le pouvoir.  Une option que la Communauté Internationale ne souhaiterait pas, car si le pouvoir ivoirien tombe dans les mains de ceux qui s’inscriraient dans l’esprit panafricaniste, une idéologie qui est aux antipodes de l’idéologie occidentale,  les puissances étrangères occidentales perdraient un grand espace d’influence. C’est pourquoi, cette Communauté Internationale s’évertue à maintenir son influence sur ce pays en optant pour un plan B. En effet, ce plan B consisterait à imposer un autre candidat à travers une élection truquée venu du PDCI-RDA. Ainsi, pour maintenir une stabilité politique, Tidjane Thiam, banquier de profession, prendrait la tête du pays. Une solution boiteuse qui permettrait à tous les acteurs extérieurs de sortir gagnant. Est-ce que les Ivoiriens l’accepteront ? Des sages  répondront à cette question en disant qu’entre deux maux qu’ils préféreraient le moindre mal, c’est-à-dire Tidjane Thiam. Seulement, et le camp Gbagbo et le camp Ouattara continuent de croire à l’assertion selon laquelle ils sont incontournables dans cet environnement politique ivoirien. Les partisans des deux leaders et leurs alliés sont en proie à l’hystérie. Que faire ?

            En définitive, il revient aux Ivoiriens seuls de décider de leur avenir politique, en n’oubliant pas  qu’ils doivent préserver la paix. Cette paix vaut des sacrifices des deux côtés, des compromis politiques qui aboutiront à une élection apaisée et transparente.  Toutefois, la tentative d’exclure Laurent Gbagbo de la course à la présidentielle et l’envie de Alassane Ouattara de garder le pouvoir à travers une élection dont les conditions sont sujettes à caution à cause des institutions décriées et jugées caporalisées par les partis politique de l’opposition, ne balisent-elles pas la voie à une situation déjà connue par la Côte d’Ivoire il y a une quinzaine d’années ?

            Tous les Ivoiriens et leurs partenaires pourront sortir la Côte d’Ivoire de ce danger qui  pointe à l’horizon s’ils s’inscrivent dans l’esprit de cette pensée qui dit que lorsque le passé n’éclaire pas le présent l’avenir sombre dans les ténèbres.

Anges ADJANOR  

La Rédaction 27 avril 2025
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