La langue parlée par 55 % des Nigériens est désormais la langue nationale du pays devant le djerma-sonraï qui a, elle, 23 % de locuteurs.
C’est l’une des recommandations des assises nationales de février dernier qui vient d’être mise en œuvre. Ces assises, faut-il le souligner, ont été organisées dans le cadre de la charte de la refondation adoptée par les parties prenantes.

Le haoussa parlé par la majorité significative de la population nigérienne a acquis ainsi une reconnaissance institutionnelle majeure.
Le français et l’anglais sont relégués au rang de langue de travail.
Cette décision est consécutive au retrait des trois pays de l’AES à savoir le Burkina-Faso, le Mali et le Niger de l’organisation internationale de la francophonie en mars dernier.