La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a convoqué un sommet extraordinaire en marge de la 36ème Session Ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine à Addis-Abeba en Éthiopie le 18 février 2023, sous la présidence de Son Excellence Umaro Sissoco EMBALÓ, Président de la République de Guinée-Bissau et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO.

Si cinq Chefs d’Etat sur les 15 que compte l’organisation, ont pu faire le déplacement en personne, d’autres se sont faits remplacés par leur Vice-président ou encore par leur ministre des Affaires Etrangères.
Curieusement le Togo a été représenté à ce sommet par Monsieur Batengue BANKOTINE. Il est le Représentant permanent du pays auprès de l’Union africaine (UA), avec le rang d’ambassadeur. Pendant ce temps, Faure Gnassingbé se la coule douce à Lomé et son ministre des Affaires Etrangères, à Munich. C’est ce que l’on appelle représentation à minima, en langage diplomatique.
A ce sommet, les participants ont décidé de maintenir les sanctions de la CEDEAO contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée. Est-ce pour éviter de s’associer à ces sanctions comme c’était le cas Janvier 2022 à Accra, que Faure Gnassingbé a snobé carrément la 36ème Session Ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine ? La question reste sans réponse.