Faire du Togo, un hub logistique et de services. Telle est l’une des dix ambitions du gouvernement à travers sa feuille de route 2020-2025. Et le Ministre TENGUE Kokou Edem de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière s’est fait sienne cette ambition. C’est ainsi que les jalons sont en train d’être posés dans tous les services de ce département. C’est le cas du port autonome de Lomé qui constitue est une plaque tournante des activités maritimes en Afrique de l’Ouest. En témoignent ces chiffres réalisés au niveau des inspections par l’État du port ces trois dernières années. L’année 2020 a connu 141 navires inspectés tandis que 2021 enregistre 432 navires inspectés. En 2022, c’est un total de 683 navires qui ont été inspectés.

Pour ceux qui savent bien manier les chiffres comme Pythagore, il est aisé de savoir que les inspections des navires ont connu une augmentation de 125,68% pour le compte de l’année 2021 et 131,76 % pour l’année 2022. Cette augmentation est le résultat de la détermination du gouvernement togolais à travers le ministère de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière qui n’a ménagé aucun effort pour mettre à disposition les moyens nécessaires notamment, des véhicules de liaisons pour la rapidité et la facilité des opérations d’inspections. L’une des missions de la direction des affaires maritimes, assurée par les inspecteurs de navires est de contrôler les navires dans les eaux togolaises et au-delà dans le but de vérifier la conformité avec les différentes conventions ou accords dont le Togo fait partie.
Il sied de préciser que dans le cadre de la mise en œuvre du Mémorandum d’entente d’Abuja, les navires des pays du littoral de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont inspectés tous les six mois. .
En 2021 avec le nouveau gouvernement et la création du Ministère de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, l’inspection de la marine marchande a bénéficié des soutien logistiques . L’octroi de ces moyens explique l’augmentation significative des performances et notamment du nombre de navires inspectés entre 2020 et 2022 passant de 141 à 683 navires.

Notons également que le cadre législatif a également contribué à ces performances réalisées. La preuve, le 17 mars 2022, les députés togolais ont ratifié deux conventions relatives à la sécurité de la navigation maritime, à savoir la Convention internationale de Nairobi sur l’enlèvement des épaves et la Convention internationale sur les Lignes de charge .
Le premier texte, permet aux Etats de disposer d’un mandat juridique pour enlever, ou faire enlever, les épaves susceptibles de porter atteinte à la sécurité des vies humaines, des marchandises et des biens en mer, ainsi qu’au milieu marin. La convention définit également l’étendue de la responsabilité du propriétaire du navire devenu épave, et assure une garantie d’indemnisation au pays victime.
Le second texte vise à lutter contre les surcharges des navires mettant l’équipage, le navire et la cargaison en danger en imposant une limitation de poids au navire.
« Ces lois seront d’une grande utilité pour le développement de l’industrie portuaire nationale», avait déclaré le Ministre TENGUE en rappelant le positionnement stratégique du Port de Lomé.