Lomé, le 24 Juin 2022– Dans le cadre de la célébration de l’édition 2022 de la campagne de reboisement initiée par le gouvernement togolais, les agences du Système des Nations Unies mettent en terre ce 24 juin, une centaine d’arbres à Aného, dans la préfecture des Lacs.
Pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable, l’Etat togolais s’est fixé pour objectif de reboiser le pays. 1 milliard d’arbres doivent être plantés d’ici 2030. Pour ce faire, le gouvernement encourage les opérations de reboisement et d’implantation de forêts à travers le Togo, qu’elles soient associatives, communautaires ou privées.
« Nous nous sommes lancés dans une dynamique de restauration de nos forêts. Lorsqu’il y a une initiative, même si ce sont les élus locaux qui décident de faire une forêt, nous allons évaluer la capacité de cette forêt à séquestrer le CO2, en termes de quantité, et en termes d’argent qui seront versés uniquement et directement aux initiateurs », a expliqué le ministre de l’Environnement, Foli-Bazi Katari.
C’est dans cette perspective que la mairie d’Aného et l’équipe pays du système des Nations Unies au Togo ont planifié de reboiser une forêt urbaine d’environ 1 hectare à travers la mise en terre d’une centaine de plants. La mairie d’Aného vise à terme la création d’un jardin botanique constitué de plantes médicinales.
Afin de contribuer à la lutte contre la dégradation des terres au Togo, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a octroyé au pays un financement de 5,4 millions $ (près de 3 milliards FCFA). « Si on n’investit pas dans les Changements Climatiques, on ne peut pas prospérer », avait expliqué Aliou Dia, Représentant Résident du PNUD à l’occasion de l’annonce de ce financement le 16 juin dernier.
Une étude sur la pollution de l’air dans la capitale togolaise, effectuée entre 2019 et 2021 par un collectif de chercheurs de l’Observatoire de la Terre Lamont-Doherty de l’université de Columbia aux États-Unis d’Amérique et de l’université de Lomé estime que la pollution de l’air à Lomé est quatre à cinq fois supérieure à la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Par anticipation, l’Etat développe des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le reboisement s’inscrit au nombre de ces stratégies.