Les acteurs évoluant dans les filières du café et cacao au Togo sont prêts à s’aligner sur les nouvelles réglementations de l’Union européenne. En tout cas, c’est ce qui ressort de la rencontre qui s’est tenue, dans la capitale togolaise, du 09 au 11 octobre 2024, entre une centaine d’acteurs venus des institutions nationales et internationales intervenant dans les filières du café et cacao. Les parties ont été appelées à procéder à l’analyse et à l’adoption de plans de développement des filières café et cacao (PDCC), en les orientant vers le bien commun.

Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, ministre du commerce, de l’artisanat et la consommation locale, qui a donné le ton lors de la cérémonie d’ouverture, a, dans son intervention, exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ces plans de développement et précisé la nécessité et l’intérêt des pays producteurs de café et cacao à s’aligner sur les nouvelles règlementations de l’Union européenne. Elle a également invité les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour apporter les meilleures améliorations aux documents. Elle ne saurait terminer ses propos sans exprimer, au nom du gouvernement togolais, ses remerciements au Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC) et à tous les acteurs.

Auparavant, Enselme GOUTHON, Secrétaire général du CCFCC (en photo), avait exprimé l’importance de ces plans de développement et le besoin de les soutenir, tout en remerciant tous les acteurs impliqués.
C’est par l’exercice des exposés-débats avec des thèmes bien définis, des travaux en groupes que les participants sont parvenus à l’adoption de ces documents. Les échanges ont porté, entre autres, sur les mesures d’accompagnement proposées par l’UE en vue d’encourager l’intensification des cultures de café et de cacao et l’existence ou non d’une norme propre au Togo pour faciliter l’accès aux marchés. La possibilité d’actualiser la base de données des producteurs en cas de décès, d’accompagner les acteurs pour la mise en place d’un système de traçabilité etc… ont été également pris en compte dans les débats et des recommandations relatives à la mise en place d’un plan de financement pour la mise en œuvre des PDCC formulées.
A l’issue des travaux, Enselme Gouthon, a invité les acteurs à associer les chefs traditionnels lors des phases de production du café et du cacao. Selon Monsieur GOUTHON, ces chefs traditionnels qu’ils avaient commis l’erreur de laisser de côté, vont aider à booster le secteur, car ils sont les gardiens des us et coutumes. Il a, ensuite, exprimé sa gratitude aux producteurs, acheteurs et surtout aux transformateurs qui font feu de tout bois pour susciter un intérêt à la production.
Les plans de développement des filières café et cacao ont été rédigés par le Comité de coordination pour les filières café et cacao en étroite collaboration avec le ministère du commerce, de l’artisanat et la consommation locale et celui de l’Agriculture. Adopté à 100%, le bureau technique va rendre le document au propre d’ici le 15 octobre 2024.