Le Front « Touche pas à ma Constitution » n’entend plus tolérer dans ses rangs des formations politiques dont les responsables ne sont pas cohérents avec la ligne défendue. Il a procédé à un ménage systématique en son sein en excluant trois formations politiques membres. Il s’agit d’ADDI, Santé du Peuple et UDS-Togo.

« Nous constatons donc que ces membres n’ont jamais pu s’imprégner ou s’aligner sur les orientations que le front s’est donné pendant tout ce temps, ne répondent plus à ses exigences et que certains adoptent publiquement des positionnements politiques qui sont aux antipodes des orientations et des objectifs communs. D’autres prennent part avec le gouvernement à des voyages destinés à la mise en œuvre de leur cinquième République « a écrit dans une correspondance, le « Front Touche pas à ma Constitution » cité par icilome.
Avant de préciser « Nous constatons donc que ces membres n’ont jamais pu s’imprégner ou s’aligner sur les orientations que le front s’est donné pendant tout ce temps, ne répondent plus à ses exigences et que certains adoptent publiquement des positionnements politiques qui sont aux antipodes des orientations et des objectifs communs. D’autres prennent part avec le gouvernement à des voyages destinés à la mise en œuvre de leur cinquième République ».
Cette exclusion ne surprend pas l’opinion quand on sait que, il n y a quelques jours, Antoine Foly de UDS-Togo avait exhorté l’opposition a tourné la page de la revendication du changement intervenu au sein de la constitution togolaise.

En excluant les trois membres, » Touche Pas A Ma Constitution » parle de rigueur avec une ligne politique claire et cohérente face aux défis actuels du Togo.
L’on se rappelle qu’au lendemain de l’adoption à l’Assemblée nationale, les Evêques du Togo sont sortis de leur silence. Ils ont dans une déclaration, exhorté le président Faure Gnassingbé à «surseoir la promulgation de la nouvelle constitution et à engager un dialogue politique inclusif, après les résultats des prochaine élections législatives et régionales».
Mais les appels des Evêques et de certains acteurs de l’opposition semblent être tombés dans des oreilles de sourds.