Corps Diplomatic NewsCorps Diplomatic News
Notification Show More
Latest News
Éducation : des établissements scolaires en état de délabrement total
10 septembre 2025
Lomé accueille l’édition  2025 de la  MaritimAfrica  Week 
8 septembre 2025
A l’IFORDD, NAMBOU Emmanuel décroche sa Licence Professionnelle avec la mention Très Bien
7 septembre 2025
Togo: SYNBANK  et SYNASSUR tiennent un conseil syndical extraordinaire ce samedi  06  septembre
6 septembre 2025
Les   Gabonais vivant au Togo  ont  célébré  la deuxième édition de la Fête de la Libération
4 septembre 2025
Aa
  • Accueil
  • A la découverte du Togo
    • Culture
    • Tourisme
    • Textes de lois
  • Actualités
    • Diplomatie
    • Azimuts
    • Economie
    • Santé
    • Coopération
    • Finance
    • Education
    • Environnement
  • Contact
Reading: Opinion du Professeur Roger Folikoué: de l’esclavage à la liberté, du CEG à l’AES
Share
Corps Diplomatic NewsCorps Diplomatic News
Aa
  • Economie
  • Environnement
  • Politique
  • Education
  • A la découverte du Togo
  • Développement
Search
  • Categories
    • A la découverte du Togo
    • Politique
    • Environnement
    • Développement
    • Economie
    • Education
    • Santé
Have an existing account? Sign In
Follow US
AzimutsLA UNE

Opinion du Professeur Roger Folikoué: de l’esclavage à la liberté, du CEG à l’AES

La Rédaction
La Rédaction 27 juin 2024
Updated 2024/06/27 at 2:59 PM
Share
SHARE

L’aspiration des peuples africains à la liberté ne laisse pas indifférent le Professeur Roger Ekoué Folikoué. Enseignant Chercheur à l’Université de Lomé, il a exprimé son opinion à travers un texte dont voici la teneur:

Roger FOLIKOUE

Les villes côtières comme Cape Coast, El-Mina, Gorée (CEG) sont des lieux de mémoire. Ce sont, historiquement, des lieux tragiques de l’histoire de l’Afrique mais aussi de l’histoire dramatique du monde.

Des hommes et des femmes venus de l’Occident ont dénié à d’autres hommes et femmes,  le droit d’être des humains. Mais entre ceux  qui torturent, en posant des actes crapuleux et horribles, et  ceux  qui sont violentés et considérés comme des moins que rien, qui sont les barbares et les plus humains?

L’ignominie a atteint le seuil de l’inadmissible car une partie de l’humanité s’est donné le droit de déshumaniser d’autres à cause de la couleur de leur peau et de leur lieu d’origine.

A ceux-là on a nié une culture, une civilisation, un savoir (la science) un savoir-faire (la technologie) un savoir- être (l’éthique) et un savoir-devenir (la capacité de s’inventer, d’innover).

Ils étaient alors considérés comme des sous – hommes qui sont conduits involontairement vers un ailleurs en franchissant la porte de non-retour qui s’ ouvrait sur l’ océan où des bateaux les attendaient pour les charger comme du bétail et des bêtes de somme.

La porte du non-retour, porte de la honte, est ainsi restée  un des symboles de l’esclavage, oeuvre de déshumanisation, de privation de liberté et surtout acte odieux de la négation de l’autre.

FREEDOM, OH FREEDOM, KUMBAYA, KUMBAYA  MY LORD. WE SHALL OVERCAME… SOME DAY !

Il a fallu du temps mais cette belle prophétie se réalise de nos jours et en même temps sa réalisation  totale  dépend vraiment de nous.

Le temps où nous étions partout dans des fers et où des chaînes étaient à nos pieds et à nos cous comme des animaux conduits à l’abattoir est révolu.

De ce terrible drame, nous avons appris jusqu’ où l’être humain peut aller dans la bestialité à cause de ses intérêts. Mais nous devons aussi apprendre le degré insoupçonné de l’indifférence qui détruit l’humanité pour ne pas devenir, à cause de cette douloureuse histoire, des hommes et des femmes de haine.

 L’Homme capable (Homo capax de Ricœur) du pire  est aussi celui qui est capable de dire plus jamais ça et de le traduire  dans les faits: l’humain s’engage pour l’ humain partout où il est.

De l’esclavage à la liberté n’ est-ce pas le message délivré par l’Afrique en ce XXIè siècle dans la continuité de ses luttes pour la reconnaissance de la dignité des Africains, pour l’indépendance et une nouvelle et véritable co- opération entre les différents pays du monde?

Si trois villes côtières Cape Coast, El Mina et Gorée (CEG) sont des signes de l’ horrible et sombre passé, de trois autres villes, Bamako, Ouagadougou et Niamey,   viennent, en écho au FREEDOM, la  réponse  à l’aspiration de tout un continent.

Ainsi au CEG succède l’AES, symbole de tout un continent en lutte.

N’est-ce pas ainsi que nous devons entendre les mots du président malien au Burkina: nous avons atteint un point de non-retour?

Le point de non-retour n’ est-ce pas aussi  la non répétition des portes de non- retour,  signe de notre déportation et de la négation de notre capacité à changer le cours des choses?

La recherche de l’indépendance est légitime mais il ne suffit plus de professer haut et fort l’indépendance pour la rendre effective. Comme le dit Ka Mana, elle doit être une tâche pour la pensée et un enjeu pour l’action. Elle devient ainsi une énergie de libération car elle redonne à chacun de nous la capacité de compter sur soi. Compter sur nous- mêmes ne signifie pas un repli suicidaire mais une ouverture aux autres dans ce qu’ils ont comme forces innovantes et transformatrices provenant  de l’Humain qui se dé-voile à divers endroits du globe terrestre.(Cf. Le consciencisme de N’ Krumah).

La terre serait alors à nous tous et nous partagerions nos différences et nos talents.

Et si la vérité de l’AES n’était pas que géographique mais continentale et mondiale: libérer l’être humain partout où il est dans des fers pour une vraie co-opération entre nous?

Le chemin de l’indépendance par l’interdépendance passe par la RECONNAISSANCE de chacun et de chaque pays.

Un autre monde est possible et ça dépend de nous.

(RJC)

La Rédaction 27 juin 2024
Share this Article
Facebook TwitterEmail Print
Leave a comment

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles récents

  • Éducation : des établissements scolaires en état de délabrement total
  • Lomé accueille l’édition  2025 de la  MaritimAfrica  Week 
  • A l’IFORDD, NAMBOU Emmanuel décroche sa Licence Professionnelle avec la mention Très Bien
  • Togo: SYNBANK  et SYNASSUR tiennent un conseil syndical extraordinaire ce samedi  06  septembre
  • Les   Gabonais vivant au Togo  ont  célébré  la deuxième édition de la Fête de la Libération

Commentaires récents

  • La Rédaction dans «Dieu ne viendra pas changer notre société à notre place», a déclaré Mgr Nicodème Barrigah
  • eTextbookShelf dans «Dieu ne viendra pas changer notre société à notre place», a déclaré Mgr Nicodème Barrigah

You Might Also Like

Economie

Lomé accueille l’édition  2025 de la  MaritimAfrica  Week 

8 septembre 2025
Education

A l’IFORDD, NAMBOU Emmanuel décroche sa Licence Professionnelle avec la mention Très Bien

7 septembre 2025
Azimuts

Togo: SYNBANK  et SYNASSUR tiennent un conseil syndical extraordinaire ce samedi  06  septembre

6 septembre 2025
DiplomatieLA UNE

Les   Gabonais vivant au Togo  ont  célébré  la deuxième édition de la Fête de la Libération

4 septembre 2025

Nos infos

  • Togo
  • Diplomatie
  • Azimuts
  • Economie
  • Santé
  • Coopération
  • Finance
  • Education
  • Environnement

A propos

Corps Diplomatique est une Agence privée de presse et de communication basée à Lomé au Togo en Afrique de l’Ouest. Siège: Avénou, Café Informatique Tel: 00228 92 41 16 66 corpsdiplomaticnews@gmail.com Récépissé N°0063/HAAC/11-2022/pl/P

© Corps Diplomatique 2022. Tous droits réservés. Propulsé par KPONBUNT TECH

Removed from reading list

Undo
Welcome Back!

Sign in to your account

Lost your password?