Dans le souci de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions publiques, garantir l’intégrité, l’honnêteté et la probité des serviteurs de l’Etat et prévenir l’enrichissement illicite chez les hautes personnalités, et les hauts fonctionnaires, la Constitution togolaise du 14 octobre 1992 institue en son article 145 l’obligation de déclaration des biens et avoirs.
C’est ce cadre qu’une loi organique a été adoptée en 2021 et qui fixe les conditions de déclaration de ces biens et avoirs.
Pour passer de l’acte à la parole, le Médiateur de la République qui doit recevoir ces déclarations a organisé une campagne d’information et de sensibilisation des acteurs concernés par lesdites déclarations. La cérémonie officielle de lancement de cette campagne a démarré ce 31 janvier 2023 à Lomé.

Et c’est le ministre Christian Trimua (en bleu ciel) des droits de l’homme et des relations avec les institutions qui a présidé la cérémonie.
« Les ministres se préparent à se soumettre à la déclaration de patrimoine », a-t-il déclaré.
Pour le ministre Trimua, c’est un changement de paradigme et une réelle volonté de transparence.
‘La population exige que l’on passe de la parole aux actes et des réformes à l’exécution, a souligné le ministre chargé des Relations avec les institutions de la République.
La déclaration de patrimoine comprend d’une part l’actif, soit les biens immobiliers, les actions ou les comptes bancaires et d’autre part, les emprunts et les dettes formant le passif.
Le Médiateur de la République, Awa Nana DOBOYA a salué cette volonté du Chef de l’Etat d’œuvrer pour la transparence dans les finances publiques.
Il sied de préciser que le processus devrait débuter courant ce mois de février 2023.