L’Union Chrétienne Féminine du Togo ou la Young Women’s Christian Association of Togo (UCF/YWCA-Togo) est entrée en action au lendemain du lancement officiel du projet « d’Appui à l’entrepreneuriat des jeunes femmes et des jeunes filles : promotion des activités génératrices de revenus en milieu urbain et rural » le 03 mai dernier. C’est au travers une formation de deux semaines au profit des jeunes femmes et filles en entrepreneuriat. Cette première phase de la formation qui a été clôturée le vendredi 23 mai 2025 à Lomé, a pris en compte des jeunes femmes et jeunes filles âgées entre 14 à 30 ans. Communication digitale, marketing, vente, ont été sont les sujets au menu de la formation.

Ledit projet vise à favoriser une autonomisation économique aux jeunes femmes à travers une promotion entrepreneuriale, et une formation en leadership « Rise Up! » conformément à l’objectif 2035 d’un leadership audacieux et transformateur.

Mme ATTIOGBE Dédé Fafa remettant une enveloppe à la lauréate de la compétition en entrepreneuriat
Faire des activités génératrices de revenus mais surtout progresser. La formation a un objectif clair à en croire Mme ATTIOGBE Dédé Fafa Eyram, épouse ADEDZE, présidente de l’UCF/YWCA- Togo. Elle s’est réjouie du bon déroulement de la formation. Selon ses explications, les deux semaines de formation seront suivies d’une étape d’accompagnement des projets.
« Nous avons aussi mis l’accent sur le pitch, l’art oratoire afin d’aider ces femmes engagées à savoir présenter leurs activités. Nous venons de terminer la phase de Lomé. Bientôt, nous mettrons le cap sur la ville de Vogan», a confié Mme la présidente qui a été l’une des formatrices.
Pour sa part, Monsieur Sylvain Koffivi AMEWOU, Marketeur-Communicant, un autre formateur des jeunes filles et femmes du projet et membre du jury du pitch n’a pas mâché ses mots.
«Nous avons formé une trentaine de jeunes dames dans la mise en place de leurs activités génératrices de revenus. Parmi ces participantes, il y a un certain nombre qui sont déjà en activité et d’autres c’est maintenant qu’elles murissent l’idée d’entrée en activité. Nous avons eu à les former dans les thématiques d’entrepreneuriat, d’activités génératrices de revenus, sur le marketing, les questions de vente et la communication digitale. Aujourd’hui, les outils digitaux sont en vogue et on ne peut s’en passer et c’est pourquoi nous leur avons montré l’importance de ces outils. Nous leur avons appris à créer des comptes sur les réseaux sociaux, comment les animer et faire des posts attractifs.» a déclaré Monsieur AMEWOU, l’un des formateurs.

Ici, Monsieur AMEWOU et la lauréate, Mlle AGBOGAN
Et de poursuivre: «Chacune des participantes a élaboré des plans d’action et des idées que nous aurons à les accompagner en terme de suivi.».
En effet, le projet d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes femmes et jeunes filles, une aubaine pour promouvoir les activités génératrices de revenus en milieu urbain et rural pour assurer leur autonomisation économique.
A l’issue de la formation, les participantes ont été soumises à une compétition en vue de sélectionner la meilleure activité. Il en ressort que la dame Kossiwa Reine AGBOGAN, entrepreneure en commercialisation de la mangue sauvage, communément appelée en ewé « Aton » est la première lauréate. «Cette formation nous a donné une lumière sur ce que c’est que l’entrepreneuriat et cela va m’aider dans la commercialisation de mon produit. Grâce à cette formation, nous pouvons mieux gérer nos activités. La mangue sauvage est un peu méconnue de la population togolaise. Au Nigéria, Bénin, Cameroun et Gabon ce produit est connu et consommé en sauce grâce aux vitamines qu’il renferme. En Occident, il rentre dans la fabrication des produits cosmétiques. Et la demande de l’Occident est forte et je veux faire connaître tous ses atouts», a martelé Mlle AGBOGAN.
Il sied de rappeler que l’Union Chrétienne féminine ou la Young Women Christian association (UCF/YWCA-Togo) est une organisation non gouvernementale, à but non lucratif, créée le 16 février 1992. Elle regroupe des femmes, des jeunes filles et filles de toutes les tranches d’âges, à savoir la session junior (6-12 ans), la session jeunesse (14- 30 ans) et la session senior (+ 30 ans).
David RICARDO